Bilan Psychologique
Bonjour madame/monsieur (;;;;;;;;;;;;;😉), nous vous souhaitons une bonne santé psychologique, ce test est une analyse lucide pour votre situation psychique. Avant d’aborder l’analyse, il est préférable de connaitre cela :
Il est prouvé que l’hyperexcitabilité du système nerveux central augmente la sensibilité à la douleur et la sensibilité sensorielle. Les études ont mis en évidence que cette hyperexcitabilité pourrait suractiver le système d’inhibition. Ce système est très important pour la prise de décision. C’est celui qui gère les conflits cognitifs ou émotionnels. Il compare toutes les conséquences de nos actes. Pour cela, il lui faut quelquefois imposer un temps de réflexion. Lorsqu’il est trop actif, nous ressentons des émotions négatives (on doute de tout, et on peut devenir la proie de l’anxiété).
Une défaillance de l’affirmation de soi. Vous fuyez les ambiances tendues, les discussions houleuses, les joutes verbales ou les prises de position qui risqueraient de déclencher des disputes. On loue souvent votre sens de la mesure, de la diplomatie et votre bienveillance. Ce n’est pas faux, mais au prix de quelles tensions intérieures faites-vous prévaloir toutes ces nobles qualités ? « Prendre sur soi » est sans doute l’expression qui traduit le mieux votre rapport aux autres et à vos émotions.
Hypersensible : une grande variété de profils
Cette hypersensibilité ne se décline pas pour tous de la même manière. D’où la grande variété des descriptions que l’on peut trouver dans les livres consacrés à ce vaste sujet (voir E. Aron, “Ces gens qui ont peur d’avoir peur”. Car cette sensibilité hors norme se traduit différemment selon les sphères : |
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Pour ne pas être débordé par ces dernières, vous faites le dos rond, vous jouez la carte de la discrétion, parfois même de la soumission. Cette peur est un prisme déformant qui vous fait appréhender le conflit comme une guerre dont vous sortirez vaincu. Il serait utile de rechercher dans le passé les racines de cette peur. Avez-vous vécu dans une famille émotionnellement ou psychiquement tyrannique ou violente ? La contradiction, le désaccord étaient-ils vécus comme des agressions ? Sur le plan inconscient, une culpabilité profonde liée à la période œdipienne peut aussi expliquer le refoulement de la saine agressivité, celle qui permet de soutenir sa position, son désir, sans peur.
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La peur est l’une des 6 émotions universelles, aussi appelées émotions primaires, identifiées par le psychologue Paul Eckman dans les années 1970. Elle est généralement ressentie en présence d’un danger et permet d’y répondre par un comportement de fuite ou de combat. On parle également de réponse comportementale combat-fuite. |
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Il est important de bien discerner peur et angoisse. En effet, les deux émotions sont proches mais ne se manifestent pas dans les mêmes situations.
La peur est une émotion qui va être ressenti face ou dans la perspective d’une menace. Qu’il s’agisse d’un individu ou d’une situation, ce danger est identifié et menace notre intégrité physique ou morale. L’angoisse pour sa part, est tournée vers un danger indéterminé. Cette émotion peut résulter d’une peur prolongée ou répétée et génère un stress qui peut être intense, voire chronique. A son paroxysme, l’angoisse peut se transformer en véritable crise de panique. |
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Bien que l’on ne puisse pas dater l’apparition de la peur, cette émotion compte certainement parmi les plus anciennes du monde animal. Ce pour une raison toute simple : la peur permet de survivre !
En effet, c’est par cette réaction que les êtres vivants ont fui et combattu divers dangers au fil du temps, en particulier des prédateurs. On suppose même que la peur des serpents et araignées soit un héritage évolutif. Ces animaux représentaient un danger autrement plus grand pour la survie de nos ancêtres que pour la nôtre. |
Pour avancer : pratiquer l’affirmation de soi à dose homéopathique. Essayez de poser régulièrement un acte sans rechercher la validation de votre entourage (« Ce week-end, je prends un après-midi pour me reposer, et basta ! »). Différez systématiquement vos réponses aux propositions (« Je ne peux pas te répondre tout de suite, il faut que je réfléchisse »). De même, en face d’un interlocuteur violent ou insultant, coupez net la discussion, mais précisez que vous la reprendrez quand le respect de votre personne sera assuré.